Les conseils de sortie
Si vous choisissez l’alimentation au biberon, sachez que les préparations pour nourrissons (également appelées substituts de lait maternel) sont spécialement conçues pour répondre aux besoins nutritionnels de votre bébé.
Ce sont les seuls laits recommandés durant la première année de vie.
Ils peuvent être utilisés jusqu’à l’âge de 3 ans, selon les besoins de l’enfant.N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin, puéricultrice ou sage-femme :
- quel lait choisir,
- en quelle quantité,
- comment le préparer,
- quel type de tétine utiliser, etc.
Ces professionnel(le)s de santé sauront vous orienter vers la solution la plus adaptée en fonction du poids, de la santé et du comportement de votre enfant.
Le dépistage néonatal de la surdité (DNS)
Fréquence des tétées
La fréquence évolue au cours du séjour à la maternité.
Pendant les 2 premiers jours, votre bébé n’aura pas d’horaires fixes.
Il peut pleurer toutes les heures mais il peut aussi beaucoup dormir !
Les pleurs d’un bébé ne signifient pas toujours qu’il a faim : demander conseil à l’une d’entre nous.
Nous essaierons de comprendre avec vous ce qu’il exprime. Par contre, s’il a vraiment faim, donnez-lui à manger ! Quand un enfant réclame souvent, il tète très peu à chaque fois… C’est souvent ce qui se passe avec des bébés arrivés un peu tôt et donc d’un poids plus petit. Il faut essayer, malgré tout, de respecter un délai de 2 heures à 2 heures 30 entre les tétées.
**contenu maternité alors qu’on est dans apres la naissance ? rewrite ?**
S’il dort beaucoup, réveillez le quand même toutes les 4 heures, au plus tard, et proposez lui un biberon en prenant en compte ses cycles de sommeils (n’hésitez pas à questionner les professionnels qui vous entourent pour vous aider à stimuler votre bébé). S’il ne tète pas, ne vous inquiétez pas : il a peut-être beaucoup de glaires qui l’encombrent et l’empêchent de ressentir la faim. La présence de glaires abondantes ne doit pas vous empêcher de le nourrir : le fait d’avaler du lait l’aidera à les digérer ou à les rejeter plus facilement…
Passés ces premiers jours, votre enfant commencera de se régler tout seul. Avec, comme seul guide, son appétit !
Dose à chaque tétée
De nos jours, on ne mesure plus la quantité de lait pris par un bébé. Si votre enfant était nourri au sein, vous ne sauriez pas quelle quantité de lait il aurait ingurgité pendant la tétée ; faites de même pour votre bébé nourri au biberon !
Cependant, voici les repères qui nous ont guidés pendant de nombreuses années et qui peuvent vous rassurer quant à la bonne santé de votre enfant : il était communément admis, qu’un bébé tétait 10g de lait à chaque biberon le premier jour, 20g le deuxième, 30g le troisième, etc. pour atteindre des biberons de 90g à 120g à la fin du premier mois. Si votre bébé atteint au moins ces quantités : pas d’inquiétude.
Si par contre vous avez un bébé « gourmand », essayez, dans la mesure du possible de faire « durer » la tétée, de ralentir la vitesse de succion en lui faisant faire des pauses de temps en temps, mais pas trop longtemps ! Quoi qu’il en soit, il existe malgré tout des enfants qui ont un gros appétit…
Souvent, la quantité de lait prise à chaque tétée est très variable d’une tétée à l’autre. Plus la quantité prise sera importante, et plus, a priori, il dormira longtemps avant de réclamer. L’inverse est vrai bien sûr !
Essayez de vous en souvenir d’une tétée à l’autre pour savoir s’il est raisonnable de lui redonner à manger ou si ses pleurs ne signifient pas autre chose. Vous pouvez aussi noter les horaires de tétée et les quantités bues, si cela peut vous aider.
De l'importance du rot
Si faire faire le rôt à votre enfant est important, il ne faut pas que cela vous obsède. Si votre bébé s’est endormi « sur son biberon » et, malgré tous vos efforts, s’obstine à dormir, COUCHEZ LE SUR LE DOS, le visage dégagé et soyez attentive à ses pleurs.
Cependant, que le bébé ait fait un rôt ne signifie pas pour autant que la tétée soit finie. Parfois, l’air emmagasiné dans son estomac empêche votre bébé de poursuivre sa tétée ; Il repousse le biberon, s’agite et vous fait croire qu’il n’a plus faim.
En fait, une fois soulagé par le rôt, si vous lui proposez de nouveau son biberon, il poursuivra avec plaisir sa tétée…
Apprenez à observer votre enfant et n’hésitez pas à lui présenter une nouvelle fois le biberon après son rôt !
Votre bébé pleure
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Les pleurs sont une des façons de s’exprimer de votre enfant.
Après quelques jours « d’apprentissage » de votre bébé, vous serez à même de les comprendre. Pour lui, pleurer ne signifie pas toujours qu’il a faim ou qu’il a mal… Il peut aussi simplement manifester une inquiétude qui ne sera calmée que par votre présence ou celle de son 2ème parent : il doit apprendre qu’il peut compter sur vous en cas de problèmes. Le simple fait de lui parler, de le caresser dans son berceau peut parfois suffire à le rassurer. Si cela ne suffit pas, prenez le et calmez le. N’ayez pas peur, si petit, vous ne risquez pas de lui donner de « mauvaises habitudes » !
Parfois aussi la mise en place de la digestion chez votre bébé peut se manifester par des pleurs et des grimaces, rares sont les enfants qui ne manifestent pas ce type de petits problèmes digestifs. Ils apparaissent plutôt à partir du 2° ou 3° jour. Votre bébé a bien tété, il s’endort calmement après son rôt et se réveille brusquement après 1 heure et demi environ. Vous essayez de le calmer, mais rien n’y fait : il s’agit probablement d’inconfort lié à la digestion ! Si cela dure trop n’hésitez pas à appeler ; nous vous donnerons des conseils de position, de massage… Parfois aussi, de trop nombreuses visites qui ont gêné son sommeil peuvent les accentuer (isolez votre enfant et limitez si possible vos visites, et leur durée, quand vous recevez famille et amis ! !).
le saviez-vous ?
Secouer un bébé, même une seule fois, peut entraîner des lésions cérébrales graves et irréversibles.
Si vous vous sentez épuisé(e), dépassé(e) ou à bout, demandez de l’aide à votre entourage, à un professionnel ou appelez le 15.
Vous n’êtes pas seul(e), et il existe des solutions pour vous accompagner.
Il n’y a aucun danger à laisser votre bébé pleurer quelques minutes dans son lit, sur le dos, le temps de reprendre votre calme.
Mieux vaut poser votre enfant en sécurité quelques instants que de risquer un geste irréparable.
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manque info pratique : quelle eau ? peut on changer de poudre ? etc.